Les Editions de l’Oeil du Sphinx

 

Les Éditions de l’Œil du Sphinx sont le prolongement éditorial de l’association du même nom, créée en 1989 par Philippe Marlin et Nicolas Miècret pour explorer, avec une bande d’amis, leur principale passion, les Terres de l’Ailleurs. C’était l’époque des publications d’amateur (fanzines), et toute une série de titres sortira des presses d’origine de la maison : Dragon & Microchips (Science-Fiction, Fantastique), Murmures d’Irem (Ésotérisme), Rôle’ and’ Rêve (Jeu de Rôle). Le succès rencontré (62 volumes publiés) amènera les fondateurs en 2000 à doubler l’association d’une véritable structure commerciale, sous forme de SARL, Les Editions de l’Œil du Sphinx. La philosophie de base reste la même : rendre hommage aux auteurs qui nous ont fait rêver tout en donnant sa chance à une nouvelle génération de talents. Assise sur une équipe dynamique, l’entreprise multiplie désormais les incursions dans de nombreux domaines, mystères de l’histoire, fortéanisme et cryptozoologie, ufologie et parapsychologie, tout en gardant une fidélité certaine à l’écrivain H.P. Lovecraft qui a inspiré beaucoup de vocations « odésiennes ».

 

 

 

 

Les éditions Édite (dont le sigle du logo est e/dite ; également appelées E-dite ou E-Dite) étaient une maison d’édition française dirigée par Jean-Christophe Pichon (fils de Jean-Charles Pichon et de France Guy). Elle a cessé ses activités fin 2013 et sa marque a été reprise par l’ODS. De nombreux titres, proches de notre ligne éditoriale, sont régulièrement entrés dans notre catalogue.

Présentation :

« Éditer des auteurs inclassables, sans dieu ni maître, c’est le choix d’Édite, né au début du troisième millénaire, dans une Europe fragmentée. Ni grand ni petit, plutôt maigre en regard des éditeurs gras, Édite ne se positionne nulle part, refuse d’être catalogué et considère que l’édition doit être éparpillée, transversale, transgressive, en aucun cas cantonnée dans une niche, … seulement une immense étendue désertique, sur laquelle, outre planter de jeunes semences qui donneront naissance à des chênes centenaires, laisser gambader, patauger, ramper, toutes sortes de fauves, sénescents ou pubères, de pachydermes ou de dragons, une pleine ventrée d’animaux bizarres ou fantastiques ; laisser se recueillir les vagabonds, les ermites et les devins, sans idées préconçues pétries dans le marbre d’une pensée unique ; laisser s’épancher les poètes fous, les géniteurs, les bafouilleurs, les trublions ; bref toute une faune hétéroclite d’auteurs « sans domicile fixe » . »

Les Éditions Édite ont développé une ligne éditoriale de cœur et de marges : Histoire revisitée, beaux-arts stigmatisés, ésotérisme, carnets, romans et récits, essais. Son catalogue était riche de plus de 250 titres.

D’abord connu pour avoir réédité une vingtaine de titres d’André Héléna, auteur de romans noirs, dans les années cinquante et soixante, et publié la quasi-totalité des œuvres de Claude Sosthène Grasset d’Orcet, auteur d’articles publiés dans la Revue Britannique entre 1870 et 1900, les éditions Édite ont publié entre autres des livres de photos, des voyages, les pays lusophones, le Pérou, l’Espagne, etc., des ouvrages plus rares dans le domaine ésotérique ou du langage. Des auteurs, tels Jean-Charles Pichon, Donnelly, Jean-Pierre Deloux ou Fergusson ont été édités ou réédités.

À partir de 2007, les Éditions Édite, en coédition avec le CEE (Hôpital Sainte-Anne), publient un ensemble d’ouvrages, De l’art des fous à l’œuvre d’art, consacrés au fonds Sainte-Anne qui comprend environ 70 000 œuvres de présumés fous répartis sur un siècle et demi.